To the Wonder (2012) de Terrence Malick est une symphonie cinématographique, mêlant poésie visuelle et profondeur émotionnelle dans une exploration profonde des relations, de la spiritualité et de la recherche de sens.
Ce film n’est pas seulement une histoire ; c’est une expérience qui persiste dans l’âme longtemps après le générique.
Le film suit Neil (Ben Affleck), un homme agité qui navigue dans les complexités de l’amour et de l’appartenance. Il tombe amoureux de Marina (Olga Kurylenko), une mère célibataire dynamique, et l’emmène de Paris dans les plaines balayées par le vent de l’Oklahoma.
Alors qu’ils luttent pour s’adapter à une nouvelle vie ensemble, les fissures dans leur relation s’élargissent, conduisant Neil à renouer avec une ancienne flamme, Jane (Rachel McAdams). Au milieu de ces luttes personnelles, un prêtre (Javier Bardem) fait face à sa propre crise spirituelle, remettant en question sa foi et son but dans le monde.
Malick tisse ces récits, présentant l’amour dans ses formes les plus fragiles et les plus transformatrices. Les personnages expriment rarement leurs émotions par le dialogue, mais plutôt par des regards, des mouvements et des monologues intérieurs, une caractéristique de la narration de Malick.