Critique : Pirates des Caraïbes : La Vengeance de Salazar (2017)
Le cinquième volet de la franchise Pirates des Caraïbes, La Vengeance de Salazar (également connu sous le nom de La Vengeance de Salazar dans certaines régions), tente de retrouver la magie des premiers films avec un mélange d’aventures en haute mer, d’éléments surnaturels et de l’humour caractéristique de Jack Sparrow. Réalisé par Joachim Rønning et Espen Sandberg, le film met en vedette Johnny Depp, Javier Bardem, Brenton Thwaites, Kaya Scodelario et les favoris des fans Geoffrey Rush et Kevin McNally.
Résumé de l’intrigue
Le capitaine Jack Sparrow (Johnny Depp) se retrouve une fois de plus en difficulté lorsque le fantôme vengeur du capitaine Salazar (Javier Bardem) s’échappe du Triangle du Diable, cherchant à se venger de Jack pour avoir ruiné sa vie des années auparavant. Pendant ce temps, Henry Turner (Brenton Thwaites), le fils de Will Turner et d’Elizabeth Swann, est déterminé à briser la malédiction de son père et recherche le mythique Trident de Poséidon, un puissant artefact qui confère le contrôle des mers.
Henry fait équipe avec Carina Smyth (Kaya Scodelario), une astronome intelligente accusée de sorcellerie, et ensemble, ils croisent le chemin de Jack Sparrow. Alors que la poursuite du Trident s’intensifie, de vieux alliés et ennemis émergent, menant à une bataille décisive contre l’équipage fantomatique de Salazar.
Points forts
L’un des aspects les plus forts du film est son spectacle visuel. Les images de synthèse sont impressionnantes, en particulier pour donner vie à Salazar et à son équipage mort-vivant. Les effets fantomatiques, ainsi que les séquences sous-marines et les batailles à grande échelle, contribuent à la grande expérience cinématographique du film.
Javier Bardem livre une performance menaçante dans le rôle du capitaine Salazar, apportant un mélange d’intimidation et de tragédie à son rôle de méchant. Geoffrey Rush brille également dans le rôle du capitaine Barbossa, dont l’intrigue ajoute un poids émotionnel inattendu au film.
Les séquences d’action, notamment un braquage de banque audacieux et des batailles navales intenses, conservent le mélange d’humour et d’aventure caractéristique de la franchise. Le film offre également des moments nostalgiques, avec des références aux volets précédents et un lien satisfaisant avec les personnages de la trilogie originale.
Points faibles
Si La Vengeance de Salazar tente d’apporter une énergie nouvelle à la franchise, elle souffre d’une intrigue faible et prévisible. L’histoire ressemble à une reprise des films précédents, avec un autre méchant maudit cherchant à se venger de Jack Sparrow et un autre objet mystique à trouver. Le film manque de la profondeur et du charme qui ont fait de La Malédiction du Black Pearl (2003) un classique.
La performance de Johnny Depp dans le rôle de Jack Sparrow, autrefois le cœur de la franchise, semble quelque peu fatiguée dans cet épisode. Ses pitreries sont toujours amusantes, mais elles reposent davantage sur la comédie burlesque que sur l’esprit intelligent et le charisme vus dans les films précédents.
Les nouveaux personnages, Henry Turner et Carina Smyth, ont du mal à laisser une impression durable. Bien que leur lien avec les personnages passés ajoute des enjeux émotionnels, ils manquent de la présence dynamique de Will Turner et Elizabeth Swann de la trilogie originale.
Verdict
Pirates des Caraïbes : La Vengeance de Salazar (2017) est un ajout divertissant mais imparfait à la franchise. Bien qu’il propose des visuels époustouflants, une action passionnante et un méchant mémorable, il a du mal à proposer un scénario prévisible et à trop s’appuyer sur la nostalgie. C’est une balade amusante pour les fans inconditionnels, mais il manque la magie qui a rendu les films précédents si appréciés.
⭐ Note : 6,5/10