𝑻𝒉𝒆 𝑯𝒂𝒏𝒅𝒎𝒂𝒊𝒅’𝒔 𝑻𝒂𝒍𝒆 – 𝑺𝒆𝒂𝒔𝒐𝒏 𝟔 (𝟐𝟎𝟐𝟓) 𝑬𝒙𝒑𝒍𝒂𝒊𝒏𝒆𝒅
Note : ★★★★☆
Genre : Drame dystopique, Thriller politique, Guerre psychologique
Avec : Elisabeth Moss, Yvonne Strahovski, O-T Fagbenle, Max Minghella
« La liberté ne se donne jamais, elle se reconquiert. »
La saison 6 de La Servante écarlate (2025) marque un tournant dans la série : un chapitre brutal, déchirant et finalement transformateur qui pousse les personnages à bout et porte à son comble des tensions qui couvaient depuis longtemps. Plus qu’une simple suite, cette saison ressemble à une réconciliation.
Spoilers majeurs ci-dessous
Après les événements bouleversants du final de la saison 5, où June (Elisabeth Moss) a échappé de justesse à l’escadron de tueurs de Gilead tout en protégeant sa fille Nichole, la saison 6 débute avec une résistance fracturée, des trahisons internes et l’émergence d’un nouveau leadership à Gilead. June, désormais considérée comme une fugitive au Canada et aux États-Unis, doit concilier son désir de vengeance avec la sécurité de sa famille.
L’un des arcs les plus marquants concerne Serena Joy (Yvonne Strahovski), désormais emprisonnée dans un tribunal clandestin composé d’anciens fonctionnaires de Gilead. Sa relation avec June prend une nouvelle complexité lorsqu’elles sont contraintes de former une alliance tendue contre un groupe radical dissident déterminé à restaurer Gilead par son influence mondiale.
Le commandant Nick Blaine (Max Minghella) est sur la corde raide, entre survie, amour et trahison. La saison 6 lève enfin le voile sur ses motivations, révélant qu’il n’est ni un sauveur, ni un méchant, mais un produit tragique du monde qu’il a contribué à bâtir.

Les thèmes
La saison 6 explore avec audace l’instrumentalisation du traumatisme, l’effondrement de la loyauté et la justice après une horreur systémique. Elle met également l’accent sur la maternité, biologique ou choisie, alors que June et Serena se battent chacune pour des enfants qui pourraient ne jamais connaître la paix.
La fin expliquée
Le dernier épisode, « Elle s’appelle June », se conclut par une image calme mais puissante : June se tient au milieu des ruines d’un sanctuaire de réfugiés, tenant une carte où les frontières de Gilead sont tracées à l’encre rouge. Ce n’est pas une fin heureuse, mais elle est résolue. June n’est pas libre, mais elle ne court plus.
Verdict :
La saison 6 de The Handmaid’s Tale est un chapitre envoûtant et puissant, empreint de complexité morale, de profondeur émotionnelle et de performances saisissantes. Elisabeth Moss reste inégalée, et l’écriture apporte enfin la révolution que les fans attendaient, non pas en fanfare, mais avec audace et conséquences. Un prélude parfait à la saison finale annoncée.