🎬 The Equalizer 4 (2025) – La justice n’a pas de date d’expiration
⭐️ Note : 9/10
Avec : Denzel Washington, Zazie Beetz, Javier Bardem, Ashton Sanders
Réalisation : Antoine Fuqua
Critique :
Denzel Washington revient pour un dernier jugement dans The Equalizer 4, un adieu brutal et chargé d’émotion qui confirme Robert McCall comme l’un des justiciers les plus emblématiques du cinéma moderne. Avec une action explosive, une histoire moralement complexe et une performance envoûtante, ce quatrième et dernier chapitre prouve que la justice est peut-être aveugle, mais qu’elle se souvient de tout.
Résumé :
Vivant désormais dans un isolement paisible dans le Nord-Ouest Pacifique, Robert McCall (Washington) a laissé le bain de sang derrière lui – du moins, c’est ce qu’il croit. Lorsqu’une jeune journaliste spécialisée dans les nouvelles technologies (Zazie Beetz) découvre un réseau mondial de trafic lié à une figure politique influente (Javier Bardem), McCall est replongé dans l’ombre. Mais cette fois, l’ennemi n’est pas seulement la corruption de la rue : il est profondément ancré au sein des gouvernements, des entreprises et des services de renseignement internationaux.
Alors que de vieilles blessures refont surface et que des vies innocentes sont en jeu, McCall doit affronter non seulement un adversaire impitoyable, mais aussi ses propres limites. Avec l’aide de Miles Whittaker (Ashton Sanders), désormais adulte et suivant les traces de McCall, l’Égaliseur se prépare à une guerre finale et totale.
Réalisation et style :
Le réalisateur Antoine Fuqua propose une esthétique mature et épurée, moins brillante, plus audacieuse. Les scènes de combat sont d’une efficacité brutale, avec la précision caractéristique de McCall. Un duel brutal au couteau dans une ruelle pluvieuse, une infiltration silencieuse d’un gratte-ciel et une confrontation dramatique sur une route de montagne enneigée sont immédiatement marquants.
Interprétations :
Denzel Washington est une force de la nature : calme, réfléchi et dévastateur. Son interprétation est empreinte de lassitude, de sagesse et d’une rage sourde. Zazie Beetz s’impose avec une intensité vive et des nuances émotionnelles, tandis que Javier Bardem respire la froideur et la menace dans le rôle de l’antagoniste calculateur. Ashton Sanders apporte une profondeur et une évolution surprenantes à un personnage autrefois encadré dans l’ombre.
Thèmes et émotions :
Plus qu’un thriller de justiciers, Equalizer 4 traite de l’héritage, de l’expiation et du prix à payer pour être la dernière ligne de justice dans un monde engourdi. Il explore la question de savoir si un homme comme McCall peut un jour trouver la paix, ou s’il est destiné à saigner pour que d’autres puissent respirer librement.
Conclusion :
Equalizer 4 est une conclusion puissante et poétique à une saga fondée sur le silence, la force et une moralité inébranlable. Avec des performances de premier ordre et un final à la fois palpitant et riche en émotions, ce film ne se contente pas de clôturer une franchise, il la sublime. Justice n’a jamais été aussi intime… ni aussi inoubliable.
