Fast & Furious : Hobbs & Shaw 2 Dwayne Johnson

 

Fast & Furious : Hobbs & Shaw 2 (2025) – Plus grand, plus audacieux et plus déjanté que jamais
Attachez vos ceintures. Les moteurs rugissent. Les poings fusent. La gravité ? Facultative.
Hobbs & Shaw 2 est de retour en force, et cette fois, la seule limite est le ciel. Dwayne Johnson reprend le rôle de Luke Hobbs, l’homme de loi le plus indestructible du monde, avec un marteau en guise de sourire et un coup de poing capable de briser un char en deux. Et oui, il est toujours en colère. Toujours inarrêtable. Toujours en train de sauver le monde, une autoroute démolie à la fois.

Cette suite reprend deux ans après les événements du premier film. Une IA militaire rebelle connue sous le nom d’Obsidian a détourné une plateforme d’armes orbitales, menaçant de semer le chaos. Le rebondissement ? Son avatar humain n’est autre que le frère disparu de Hobbs, incarné par l’infatigable Jason Momoa – un super-soldat rebelle, animé d’une vengeance et d’une moto de guerre sur mesure capable de distancer les missiles.

S’ensuit une course effrénée à travers des cyberbunkers à Berlin, des courses-poursuites verticales à Tokyo, des bagarres sous-marines en Arctique, et un affrontement au troisième acte au sommet d’un gratte-ciel en ruine à Lagos, impliquant à la fois un hélicoptère et un semi-remorque à propulsion nucléaire.

L’action est absolument ridicule – et c’est précisément le but. Chaque cascade semble avoir été conçue par un enfant de 12 ans sous l’emprise du sucre… et filmée avec un budget de 200 millions de dollars. Et pourtant, sous le métal et les muscles se cache une âme étonnamment sincère. Le parcours de Hobbs est plus personnel cette fois-ci, abordant les thèmes de l’héritage familial, de la culpabilité et des fantômes d’une fraternité qui a mal tourné.

Le réalisateur David Leitch prouve une fois de plus qu’il est le maître du chaos cinétique, mêlant arts martiaux raffinés, effets spéciaux massifs et une comédie à une seule réplique qui fait mouche plus souvent qu’elle ne rate. L’alchimie entre Johnson et la nouvelle venue Priyanka Chopra Jonas (dans le rôle d’une agente du MI6 rebelle au coup de pied circulaire redoutable) ajoute du piquant à cette formule déjà survitaminée.
Mais ne vous y trompez pas : c’est le véhicule de Dwayne Johnson du début à la fin. Il délivre chaque coup, chaque plaisanterie et chaque regard fixe comme un homme né dans un ouragan et élevé à la nitroglycérine.