Resident Evil: Retribution (2012) – Combattez l’Apocalypse ! Un assaut implacable alliant style, vitesse et survie
Resident Evil: Retribution n’est pas un simple chapitre de la saga des morts-vivants : c’est un cri de guerre déchaîné qui résonne dans un monde en ruine. Réalisé par Paul W.S. Anderson, cet opus chargé d’adrénaline propulse le mélange emblématique de science-fiction et d’horreur, signature de la franchise, vers de nouveaux sommets délirants. Oubliez la subtilité. Oubliez la raison. Voici la survie avec style, et jamais sans frein.
Milla Jovovich revient dans le rôle d’Alice, l’arme la plus redoutable de l’humanité contre la tyrannie virale d’Umbrella Corporation. Capturée dans un vaste centre de tests sous-marin, Alice doit se frayer un chemin à travers des simulations mortelles – Tokyo envahie par les infectés, une fusillade à Moscou sur la glace, un cauchemar suburbain tout droit sorti d’un rêve – tout en découvrant des vérités choquantes sur son passé et les origines du virus T. Clones, trahisons et alliés inattendus brouillent les frontières entre réalité et illusion.
Le slogan « Combattez l’Apocalypse ! » n’est pas qu’une simple stratégie marketing : c’est une déclaration de mission. Chaque scène crie l’urgence. Des fusillades explosives aux duels d’épées au ralenti, l’action est chorégraphiée comme une danse macabre. Les visuels 3D sont stylisés avec audace, avec des balles, du sang et des éclats de verre fusant droit sur vous.
Des nouveaux venus et des personnages appréciés des fans sont de retour, notamment Sienna Guillory dans le rôle de la glaciale Jill Valentine et Michelle Rodriguez dans un double rôle qui bouleverse les attentes. On note même une réapparition glaçante de Rain, le soldat autrefois mort, désormais reprogrammé et impitoyable.
Le film ne renie pas non plus ses racines de jeu vidéo : grilles laser, créatures bio-conçues et améliorations d’armes absurdes donnent à Retribution l’allure d’un niveau de boss complet et réaliste. L’intrigue est vertigineuse, certes, mais son élan ne s’arrête jamais assez longtemps pour qu’on puisse la remettre en question. C’est une véritable aventure : chaotique, brillante et imprégnée d’un parfum de fin du monde.
En fin de compte, Resident Evil: Retribution ne prétend pas être profond. Il veut juste vous faire vibrer, vous choquer et vous précipiter tête baissée dans les griffes de l’apocalypse.
Note : 7,5/10 – Bruyant, mortel et magnifiquement exagéré.
