Nautilus (2025) HD Film

Nautilus (2025) : Sous la surface, une légende s’éveille
Mystique, audacieux et visuellement hypnotique, Nautilus (2025) explore les profondeurs de l’océan : il explore les eaux inexplorées de l’obsession, de l’isolement et du prix du génie. Cette réinterprétation conceptuelle de la saga « 20 000 lieues sous les mers » donne un nouveau souffle au récit classique, avec une gravité moderne et une puissance cinématographique impressionnante.
Réalisé par James Gray (Ad Astra, La Cité perdue de Z), le film est centré sur l’énigmatique capitaine Nemo, interprété avec un brio envoûtant par Dev Patel, dont le portrait est à la fois révolutionnaire tourmenté et prophète des mers. La mission de Nemo ? Non seulement s’échapper du monde de la surface, mais aussi construire un monde meilleur sous ses profondeurs, à bord du légendaire Nautilus, une merveille biomécanique alimentée par des secrets que le monde n’aurait jamais dû toucher.

L’histoire se déroule à travers le regard du Dr Eliza Marlowe (interprétée par Felicity Jones), une biologiste marine kidnappée par Nemo après que son expédition a pénétré dans une fosse interdite. Ce qui commence comme une captivité se transforme en une collaboration difficile, tandis que Marlowe découvre peu à peu la tragédie, l’ambition et la fureur qui alimentent le voyage du Nautilus à travers un monde au bord de l’effondrement environnemental.

Les visuels sont époustouflants : mers phosphorescentes, ruines antiques, créatures marines gigantesques et intérieurs mécaniques à la fois étranges et familiers. Chaque plan est empreint de mystère. Chaque ombre pourrait cacher un miracle… ou un monstre.
Le compositeur Max Richter compose une musique fluide comme l’eau et la mémoire : gonflant d’émerveillement, plongeant dans l’effroi et s’élevant avec défiance, tandis que le véritable plan de Nemo se précise : utiliser le pouvoir oublié de l’océan comme sanctuaire et arme.

Les seconds rôles sont exceptionnels, avec notamment Ciarán Hinds dans le rôle d’un officier de marine fanatique à la poursuite du Nautilus, et Chloe Coleman dans celui d’une enfant surdouée à bord du navire dont l’innocence perce les ténèbres.
Mais au cœur de tout cela se trouve une question : peut-on échapper à la cruauté humaine sans devenir pire ?

Le dernier acte – une confrontation sous une banquise en train de s’effondrer et une dernière transmission depuis le fond de l’océan – est poétique, poétique et inoubliable.
Note : 9,1/10 – Impressionnant, intelligent et profondément humain. Nautilus n’est pas seulement une aventure : c’est un chant de sirène pour les rêveurs, les rebelles et tous ceux qui ont toujours rêvé de disparaître sous les vagues et de ne jamais revenir. De la science-fiction dans toute sa splendeur.